Une journée de pêche.Fourmis … Fourmidables !!!!

Lentement, la clé du contact se tourne, le moteur cesse tout à coup son rugissement d’un autre âge, une odeur écoeurante d’huile brulée se répand dans la grange.Le Joseph Piguet regarde son vieux tracteur d’une couleur indéfinissable, un Massey Fergusson acheté d’occasion il y a quarante ans à la foire exposition de Besançon, il avait fait une bonne affaire, conclue comme il se doit avec force bouteilles, le retour au village avait été épique, et l’accueil en fanfare sur le pas de la porte du moulin par la Toinette tout autant, mais maintenant il était à bout de souffle, il fallait trouver une solution avant la fin de l’automne pour aller travailler sur les coupes de bois, déjà aujourd’hui dans la longue montée du revers du Grand Set la vieille machine  avait failli finir sa carrière, il avait fallu revenir au ralenti car les deux grosses voitures de regain poussaient le vieux tracteur dans ses dernières limites, au moins le Zef, c’était le sobriquet qui le suivait depuis l’école primaire qu’il avait peu fréquenté, avait il eu le temps de regarder la vallée de la Loue qui serpentait en contrebas.

C’était le dernier ramassage de regain de la saison, il allait pouvoir souffler un peu et prendre un peu de bon temps avant l’ouverture de la chasse, car depuis huit jours en cette fin du mois d’août une chaleur lourde et étouffante pesait sur le plateau, au moins au moulin, à l’abri des murs épais, une fraicheur toute relative lui permettait de respirer un peu. Il poussa la lourde porte de chêne, et chassa d’un violent coup de pied les trois poules et le coq qui  avaient trouvé refuge a l’intérieur de la cuisine, ce coq, il avait fait une belle affaire, le goupil ayant boulotté le précédent,  il fallait le remplacer, il était partit à Flagey en acquérir un autre, après une demi heure d’attente chez le commerçant il s’était servi en prenant le plus beau, puis était rentré tranquillement au moulin. Il racontait à qui veut l’entendre sa bonne affaire.

Sur la table rustique toute polie par l’usage, était posée une bouteille de vin entamée, il la regarda, une étiquette certifiait une médaille décernée à la foire de Mâcon;  elle avait certainement été oubliée par un pêcheur venu passer une journée sur sa propriété . Il s’en empara et but à même le goulot une large rasade. Par ces temps difficiles la pêche assurait un revenu conséquent pour sa petite famille, il fallait bien les nourrir ses trois gosses, il autorisait de temps en temps quelques personnes à venir pêcher chez lui, il fallait acquitter 200 francs pour la journée,  il décernait aussi quelques actions annuelles à des pêcheurs généralement aisés,  c’était une véritable manne pour lui. Comme tous les paysans madrés pour avoir accès à sa pêche il fallait payer uniquement en espèces. Il reposa la bouteille au trois quart vide, ouvrit le meuble de la cuisine, vérifia si la Toinette avait bien noté la journée de pêche sur le calepin,un rapide coup d’oeil a l’intérieur de la boite en fer blanc sur laquelle on devinait une antique publicité Banania le rassura, l’argent de la journée était bien la.

C’est à cet instant précis que Louis Decreuse arriva, le Zef surpris, ferma précipitamment le tiroir et d’un air détaché salua l’arrivant. Loulou, c’est ainsi qu’il était connu au pays. Il était un des rares pêcheurs locaux à venir au moulin, il ne payait pas, mais il rendait de nombreux services à la famille, il aidait aux coupes de bois,  toujours présent pour les durs travaux agricoles, aidait à l’entretien de la rivière et du moulin, son épouse Louisette n’était pas en reste d’ailleurs, la Toinette âgée de soixante quinze ans n’était plus capable de préparer à manger, elle faisait souvent appel à ses services pour préparer les repas des pêcheurs, parfois une trentaine de repas. La brave Louisette faisait sa besogne tranquillement, en supplément de sa journée de travail à Besançon.

Souvent au mois de décembre quand il gelait à pierre fendre, le Zef et Loulou partaient tous les deux avant que le gel ne bloque tout le ruisseau, pêcher à la main les truites prisonnières et les remettre dans la Loue toute proche. Loulou ne pêchait plus qu’à la mouche, il était un des meilleurs monteurs de de la région, ses modèles étaient très recherchés, il faisait de temps à autre quelques voyages à l’étranger, au contact d’autres modes de vie, il évolua, il ne pêchait plus qu’en No KILL .

Après avoir bu ensemble un verre de Chassagne Montrachet, Loulou qui n’était pas venu pêcher depuis une semaine demanda, alors comment va la pêche en ce moment ? ils en prennent? Le Zef, encore tout couvert de tiges de foin collée sur son torse nu par la sueur se versa encore une bonne rasade de Bourgogne, il l’appréciait d’autant plus qu’il ne l’avait pas payée, Loulou ne venait jamais les mains vides. Son verre fini, le Zef lui avoua que la pêche ne marchait pas bien, les pêcheurs se plaignaient de la chaleur torride, les quelques gouttes tombées il y a trois jours avaient provoqué au milieu de la journée un brouillard épais qui ne s’était pas levé pour le coup du soir, pourtant ils lui avaient dit que de temps en temps de beaux gobages se produisaient, mais ils n’ont pas été fichus d’en prendre un,  sur la surface de la rivière dérivait de minuscules insectes blanchâtres, des « chenis » comme on dit chez nous, ils prennent des caénis et quand ils sont là dessus tu peux toujours courir lui avait dit plein de suffisance le docteur Tamalou qui détenait à lui seul le savoir. Bref le Zef craignait surtout que les pêcheurs désertent sa pêche si le poisson devenait imprenable, lui avoua t’il la mine sombre.

Hé bien, ça promet pensa Loulou. Il alla tranquillement vers sa vieille 4L garée à coté des belles voitures rutilantes des pêcheurs. Il s’équipa sans se presser et fixa sur son bas de ligne une petite nymphe non lestée . Tranquillement comme à son habitude il remonta la rive jusqu’au premier « nassis », il n’avait vu que deux ombres qui semblaient cloués au fond, mais qui au moindre geste s’enfuyaient sur la rive opposée. Loulou commençait à douter, d’autant plus que l’air était de plus en plus pesant et moite, l’orage grondait sur le mont Poupet, le vent d’ailleurs commençait à se lever. Sûr on va ramasser pensa t’il.

Il longeait toujours sa rive quand il vit le « Suisse ». Celui ci était un habitué de la pêche du Zef, il est vrai qu’il n’est qu’à une heure de route de chez lui. Loulou sourit car il pêche toujours le même endroit, sous le nassis dans le frisouli des petits courants, il savait bien que ce poste regorgeait d’ombres. Quand la place était occupée par un confrère, sans vergogne il se postait à coté de l’importun qui finissait par partir. Feu de dieu, il n’y a pas moyen d’être tranquille sur ma place grommelait  Hermann.

Loulou qui le connaissait bien le héla, ho Hermann il n’y a pas le feu au lac ??? Surpris, il sursauta et répondit, ça ne risque pas, dans ton pays de fainéants, même les poissons font la grève, cela fait une semaine que je suis là, et je n’ai pris que deux ombres, sans se démonter Loulou lui répondit, s’il ne te plaît pas mon pays, tu n’as qu’à te casser chez toi, et tu m’enverras une carte postale pour me dire ce que tu as pris, en plus, cela t’évitera de pénétrer dans la Loue au mois d’avril pour piétiner les frayères comme vous le faites tous alors que c’est interdit, et pêcher les ombres avant l’ouverture, je me demande bien ce qu’ils foutent les gardes !!!

L’helvète préféra en rester là, il savait que Louis avait travaillé à Auvernier, le chantier sur lequel il travaillait faute de crédit avait licencié tous les salariés, il s’était retrouvé au chômage et en gardait une profonde amertume.Hermann décida de faire une pause, il commençait à être fatigué, il faut dire qu’il fouette toute la journée sans jamais s’arrêter, les pêcheurs l’ont baptisé « Robocop ».  Il vint saluer Loulou et se mirent à discuter, Hermann lui avoua qu’il n’arrivait pas à faire monter un poisson, qu’il y avait par moments de beaux gobages mais ses mouches ne les faisaient pas bouger.

Il venait aussi pour quémander sournoisement quelques conseils, car Loulou il la connaissait sa Loue de la source jusqu’au Goubots, l’endroit où elle se jette dans le Doubs à Parcey, un de ses grands oncles pêcheur à la mouche, le Calixte y avait été instituteur il y a plus de cinquante ans. Il la connaissait mieux que le Zef qui n’était jamais sorti de son trou et qui donnait des avalanches de conseils à tout le monde. Les anciens du pays l’avaient d’ailleurs surnommé  » l’Avocat »

Sur ce, il ouvrit ses boites à mouches et Loulou regarda sidéré ces modèles bien alignés, il ne manquait pas une case, il y en a au moins trois mille pensait t’il, et que des culs de canard en plus, tu as pêché avec quoi cette semaine lui demanda t’il ?

Hermann lui montra ses mouches à ombres, des copies conformes des modèles qu’il avait vu dans les revues spécialisées, il se précipitait d’ailleurs pour les acquérir dès leur parution et se délectait des articles qui traitaient des montage faits avec cette plume si à la mode, bien sûr, pour pêcher les ombres seules les micro mouches de taille 20 et 22 étaient valables.

Cà ne m’étonne pas que tu n’ai rien pris lui répondit-il, dans les courants ils ne les voient même pas passer tes microbes , tu n’as même pas la seule mouche qui cartonne sur ces poissons !!!

Loulou n’eut pas le temps de finir sa phrase , le vent se leva,  suivi d’une bonne averse, heureusement à cet endroit un surplomb dans la falaise faisait un abri providentiel.

Cette averse salvatrice ne dura même pas une heure, déjà l’éclaircie atteignait les rochers de Colonne, magnifiée d’un superbe arc en ciel, mais elle suffit à déclencher une éclosion de petites éphémères olivâtres, la conséquence ne se fit pas attendre, en un instant la surface de l’eau était criblée de gobages, enfin on allait pouvoir pêcher.

Hermann repris immédiatement sa place, Louis descendit cent mètres plus bas, juste à la fin des courants . La surface de l’eau était en ébullition, tous les poissons semblaient s’être donné rendez-vous pour un grand banquet sur les éphémères qui descendaient au fil du courant.

Louis choisit une mouche d’Ornans, cette mouche ne le quittait jamais, elle lui avait permis de faire des pêches somptueuses, il fouettait bien, sans faux lancers excessifs, les posers toujours largement en amont du gobage, avec son immense bas de ligne, il ne draguait pas, après dix minutes de pêche, toujours aucune prise, ils doivent prendre des émergentes pensa t’il, l’oreille de lièvre succéda à l’Ornans, un quart d’heure après toujours aucune montée, ce n’est pas normal marmonnait t’il j’aurais déjà dû prendre deux ou trois poissons, un petit spent rouge succéda à l’oreille, que nenni, ces satanés poissons gobaient à rendre fou,  Louis commençait à douter, d’autant plus que des plaques de brumes commençaient à flotter au dessus de la rivière. Toute la boite y passa, cul de canard, peutes, nymphes de Skues, rien de rien ne marchait.

Il va falloir que je trouve vite ce qu’elles prennent, sinon ils vont tous se foutre de moi, sauf Hermann, qui n’avait toujours rien pris et qu’il entendait jurer comme un patier en amont, son ami Treize au dessus l’avait rejoint, ce sobriquet avait toujours amusé Loulou.

Louis qui n’avait comme à son habitude pas bougé d’un millimètre était songeur, il n’en pouvait plus, il ne comprenait pas les raisons de son échec, les poissons étaient interessés par autre chose. Son regard se porta un peu en aval où la Loue est un grand rapin sans remous, les rondelles n’étaient pas comme d’habitude, de larges ronds sans bruits de gobages, cela l’intrigua et il se mit à examiner minutieusement la surface quelques minutes.

Cré vingt dious, s’exclama t’il, cela fait une heure que je patafouine, j’aurais mieux fait de bien regarder la Loue, mais quelle andouille. Ce qu’il venait de voir était tout simplement des fourmis.

Jamais Loulou n’avait changé de mouche aussi vite, premier passage, pendu, comme ses hameçons n’avaient pas d’ardillons il ne sortait même pas le poisson de l’eau, il le décrochait d’un léger tour de main du bout du scion de sa canne, et ensuite ce fut le festival, les prises se suivirent presque à chaque posé.

Hermann était de nouveau seul, son compagnon était parti voir plus haut car ils n’avaient toujours rien pris, au vu du spectacle qui se déroulait en aval de son poste, insidieusement il s’était rapproché à vingt mètres de Louis.

Le Suisse ne put s’empêcher de demander avec son accent traînant, tu les prends avec quoi ??? malicieusement Loulou ne put s’empêcher de lui répondre, car il savait qu’il n’avait pas ce modèle dans sa boite, et le petit échange verbal lui avait déplu, avec une French tricolore n° 14 !!!

De dieu de dieu de dieu, les injures fusaient de partout, Louis n’en pouvait plus de rire, l’autre lui demanda, t’en a pas une ???

Tu n’es pas comme le curé de Velotte toi, ben non lui répondit il l’air naif, Loulou n’attendait que ça, la réponse arriva cinglante,

Parce que lui, il a tout dans la culotte, cette boutade finit d’achever son voisin, car les gobages disparurent aussi vite qu’ils étaient venus.

Louis avait pris douze ombres en un peu plus de deux heures, il était heureux mais il avait eu chaud, le pauvre Hermann était capot, c’est à ce moment que son ami treize au dessus arriva, il demanda à Hermann ce qu’il avait pris,  Loulou lui avoua ses 12 poissons, l’air suffisant en bombant le torse il leur dit: Hé bien moi, j’en ai pris treize au dessus, ce qui provoqua un sourire narquois de Louis. L’autre prit cela pour un compliment et quitta les lieux.

Hermann pourtant son ami ne put s’empêcher de dire, celui là quand il est tout seul il en prend toujours un tas, mais quand il pêche avec moi il n’en prend jamais.

Louis lui répondit, ne te casse pas la tête, tu sais, le NO KILL pour certains cela les a bien arrangés, allez viens  on va aller trinquer, il me reste du Chassagne, et je me suis trompé tout à l’heure, c’était des fourmis qu’ils prenaient.

Tu n’est qu’un grand gouilland lui dit en riant Hermann.

Toute cette longue histoire pour dire que l’apparition des fourmis sur une rivière dépend beaucoup des conditions atmosphériques, il faut une combinaison d’une grosse chaleur et d’un temps lourd, ou, le meilleurs compromis, temps lourd suivi d’un petit orage, dès la fin de celui-ci l’apparition du soleil, il y a une forte probabilité pour qu’il y ait une retombée de fourmis et non pas une éclosion comme je l’entends souvent dire, car celles ci sont des insectes terrestres.

Elles sont noires, rouge ou rousses, parfois ailées,  souvent d’assez grande taille, je monte mes imitations sur du n°16 et 18. Je vous décris quelques modèles que j’utilise.

Imitation basique facile à monter.

Hameçons : TIEMCO n° 16 ou 18 BL.

Soie de montage : n° 14/0 JMC

Corps : fibres de sabre de faisan

Ailes : fibres plume CDC

Brown Ant de Léonce de BOISSETMontage d’une Brown AnT

Hamecons : TIEMCO n° 16, 18,20 BL.

Soie de montage : n° 14/0 JMC noire ou orange foncé.

Abdomen et Thorax : fibres de sabre de faisan.

Hackles : roux foncé.

Brown Ant hackle noir

Ant

Montage d’une Ant

Hameçons : JMC DR 30 BL n° 16,18,20.

Soie de montage : JMC n° 14/0 rouge ou marron.

Abdomen, thorax,tête : dubbing JMC Y16 marron foncé.

Ailes : hackle grizzly.

Poly Ant de Rudi HEGER

Hameçons : JMC DR 30 BL n° 14,16,18.

Soie de montage : JMC n° 14/0 noir, rouge, roux suivant imitation recherchée.

Abdomen et thorax : foam noir.

Ailes : touffe de polypropylene JMC blanc + quelques brins de spentail JMC blanc.

Hackle : noir ou roux, coupé court sous l’abdomen.

La Bamboula de Jean Paul PEQUEGNOT

Montage d’une Bamboula

Hameçons : JMC DR 30 Bl n° 16 à 20.

Soie de montage : JMC 14/0 noire ou rouge.

Abdomen : hackle noir ou roux.

Collerette : hackle grizzly.

Fourmi oreille de chevreuil de Gérard PIQUARD

Hameçons : JMC DR 30 BL n° 16,18,20.

Soie de montage : JMC n° 14/0 noire, rouge ou brun suivant imitation.

Corps : dubbing de bourre de phoque JMC.

Ailes : pincée poils oreille de chevreuil.

Montage d’une fourmis noire – Oreille de chevreuil . Gérard PIQUARD

Hameçons : JMC DR 30 BL n° 14 ou 16.

Soie de montage : JMC 14/0 noire.

Abdomen: bandelette emballage ordinateur teint en noir et vernis.

Thorax et tête : Polycélon JMC noir.

Pattes : dubbing oreille de chevreuil.

Ailes : 2 pointes hackle chinchilla.

La belle et la bête

Fourmis foam

Montage d’une fourmis foam

Hameçons : JMC DR 30 BL n° 14,16,18.

Soie de montage : JMC 14/0 noire ou rouge.

Abdomen et thorax : polycélon JMC 2mm noir ou rouge.

Toupet : polypropylène JMC blanc.

Hackles : roux.

Foam Ant de Gary LAFONTAINE

Hameçons : JMC DR 30 BL n° 14,16,18.

Soie de montage : JMC 14/0 noire.

Corps : foam noir.

Collerette : hackle noir.

MAC MURREY Ant

Montage d’une MAC MURREY Ant

A l’origine le corps et la tête de ce modèle était composé de balsa. J’ai remplacé ce matériaux par du foam.

Hameçons : JMC DR 30 BL n° 14, 16, 18, 20.

Soie de montage : JMC n° 14/0 rouge ou noir.

Abdomen et thorax : foam rouge ou noir.

Collerette : hackle roux ou noir.

Fourmis And & Co

J’espère que vous avez eu du plaisir à lire cette racontotte, les lieux dits que j’ai cité sont bien réels, mais toute relation avec des personnes présentes ou ayant existé est purement fictif et sorti de mon imagination débordante, bien que !!!!!


13 Commentaires


  • Commentaire from Bleuvague

    Merci l’artiste ! Je me suis laissé embarquer sur les rives de ton imaginaire et le voyage m’a vraiment plu!
    Vivement le prochain.

  • Commentaire from fanfouet

    Le texte, sa construction, les photos, les montages ! Tout est bon. Continues à nous écrire la Loue et ses histoires, on ne s’en lassera pas.

    François

  • Commentaire from tikawa

    Salut Gérard,

    Belle prose. Quelle belle idée de nous faire un exposé technique en le rédigeant à la manière d’un roman. Cela n’en rend la lecture que plus prenante, et nous amène à la réflexion, pour retirer l’enseignement que tu as voulu nous transmettre.
    Les photos, de mouches et autres, se passent de commentaire 🙂 toujours captivantes.

    @ bientôt,

    Jérôme

  • Commentaire from tete

    Salut Gerard
    Encore une confirmation de tes talents de narrateur qui s’ajoutent aux autres,un vrai régal que de te lire et de voir tes montages !
    A+

  • Commentaire from j-louis42

    très belle histoire mossieur pouic , je m’etais laissé embarquer dans ces recits ou se melange réalité et fiction . bravo pour ces quelques mots , ces montages et ces photos . @ ++

  • Commentaire from gaschet philippe

    Tout est sympathique .Bon récit , belles mouches .
    A+ PG

  • Commentaire from Mimosa

    Un grand moment de bonheur
    Merci

  • Commentaire from douziech christophe

    Je me suis régalé comme toujours en découvrant cette nouvelle entrée, merci.

    Chris

  • Commentaire from pouic

    Merci pour vos appréciations,j’ai voulu montrer le montage de mes fourmis,mais comment arriver à dire à quel moment les utiliser ???
    J’ai donc choisi de décrire une partie de pêche sous la forme d’un petit roman, vu sous cette façon,je pouvais donc imaginer et créer les personnages que je voulais.

    Je pense continuer dans cette voie si ce premier essai est bien accueilli.

    Bonsoir Alex,

    Le thorax vernis n’est pas en foam, j’ai utilisé une bandelette d’emballage d’ordinateur, j’ai avec des enroulements de celle ci réalisé un corps dodu que j’ai vernis ensuite.
    Cela marche très bien car ce matériaux n’est pas poreux comme le foam, ce qui fait un corps bien laqué.

    Tu as eu une bonne idée qui mérite d’être essayée, à toi l’honneur !!!

    @+Pouic

  • Commentaire from Alex1126

    Bonsoir Gérard,

    Beau récit ! Bonne imagination puisque j’ai cru jusqu’à la fin que cette histoire était bien réelle.

    Belle truite ! Je n’ai pas à me plaindre, j’en ai des similaires chez moi. Mais elle a un petit truc qui fait qu’il va falloir que je monte lui dire bonjour cette année =)

    Comme d’habitude, magnifiques mouches ! Penses-tu que le vernissage de l’abdomen en foam permettrais d’emprisonner de l’air et de garder une mouche très bas dans la pellicule, même mouillée (donc attractive) ? Ou le foam va « boire » le vernis ?

    Merci de cet article vivant.

    A+ Alexis

  • Commentaire from Stéphan

    Superbe récit et magnifiques montages Môssieur Pouic!
    Comm’ d’ab, on en prend plein les mirettes avec tes superbes photos…

    Merci, je ne me lasse pas de te lire!
    @+
    Stéphan

  • Commentaire from OULION Jean

    Treize au dessus et quinze au dessous !!!!!C’est super , et moi j’en connais beaucoup!!!!!!!
    Pouic, tu n’as pas ma fourmi faite avec du plastazote en h18 qui a fait un carton sur la Loue en stage (demande à JMC), il y avait le même temps…… Hélas maintenant il y aura les fourmis mais pas les ombres!!!!!!
    C’est toute une histoire et un temps qui disparaissent, et nos enfants et petits enfants auront outre une dette pharaonique à payer , mais une nature complétement morte !!! Trouve nous d’autres  » chansons » pour rire un peu dans ce monde de sauvages . J.O

  • Commentaire from Patpeche

    >toute relation avec des personnes présentes ou ayant existé est purement fictif et sorti de mon imagination débordante, bien que !!!!!

    Ah bon !!! il m’avait semblé en reconnaître quelques uns … sans doute le fruit de mon imagination. ;-)))
    Superbe, énorme, Gérard … Un grand moment de pêche et si bien raconté. Je me voyais presque en face du Suisse qui piétine dans l’eau ;-)))
    Patrick


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